Culture hors musées : le web accessible

La question de l’accès à la culture ne se pose pas uniquement dans le cadre des musées, il ne s’agit donc pas de seulement développer des nouvelles technologies pour faciliter la visites des spectateurs, mais il faut pouvoir instaurer une accessibilité aussi hors des murs des institutions. C’est à ce moment que nous pouvons évoquer l’importance du web accessible, la première étape vers une égalité de l’accès à l’information. Une étape qui ne concerne pas uniquement la culture puisque les créations que nous allons évoquer ici sont avant tout reliée à la question de l’accéssibilité du web en générale mais nous pouvons aisément correspondre cette dernière au domaine particulier de la culture et de l’art. 

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Ainsi, c’est sur cette question que nous allons nous attarder, celle de savoir comment permettre aux personnes en situation d’handicap d’avoir un accès presque équivalent à celui de tout le monde à l’information, à la diffusion des ouvrages sur l’art et la culture, et dont la réponse nous parviendra grâce aux travail de fondations présentes lors de cette fameuse journée « culture, handicap et numérique », et pour qui cela représente un grand pas vers l’améloiration des conditions d’accès à la culture. 

Nous pouvons d’ailleurs souligner les propos de Katie Durand, chef de projet numérique et directrice de Accessi Web, qui présente quel est la définition exacte de ce qu’est un support numérique et qui est la suivante : « Support numérique accessible permet l’accès à son contenu, sa structure et à ses fonctionnalités de manière équivalente, indépendamment des caractéristiques de l’utilisateur et des conditions d’utilisation. »

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Ces caractéristiques nous les retrouvons notamment dans le travail de l’association BrailleNet, créer en

1881, et dont la mission se base sur la question de l’accessibilité numérique pour les personnes en situation

d’handicap, physique ou mentale, qui du fait de leur difficulté non pas forcément les même possibilté. 

Sous le nom de cette fondation, nous trouvons la BNFA, Bibliothèque Numérique Francophone

Accessible, qui se veut être une bibliothèque accessible via internet composé de livres numérique adaptés,

soit un service en ligne qui permet à la fois au personne malvoyantes d’accéder à des ouvrages spécialisés en

audio, en braille numérique ou seulement en caractères agrandis.

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Nous retrouvons aussi de nouveau le travail de Katie Durant que nous avons évoquer et qui présenta lors de cette journée son groupe de travail AccessiWeb. Ce dernier ce présente comme une référence pour un web accessible et propose au créateurs de sites de vérifier leurs sites de manières à ce qu’il soit accessible à tous. Ainsi, il ne s’agit pas d’un outil qui peut être utilisé par les visiteurs eux-même mais plutôt pour les personnes garantes de la diffusion de la culture et l’art.

 

Nous pouvons d’ailleurs approfondir cette notion en comparant deux sites institutionnels, tel que celui du centre des monuments nationaux et celui du Louvre. 

En effet, nous remarquons que sur le site du musée du Louvre comme sur de nombreux musées parisiens, le site est peu voir pas accessible par un public déficient, les informations peuvent être compliqué à obtenir. Nous comprenons qu’elles s’adressent principalement à des médiateurs chargés de transmettre les information, même si toutefois nous retrouvons des informations données en langues des signes via des videos, des informations à la fois techniques mais aussi sur les oeuvres du musées, bien que la majeur partie reste davantage accessible au sein même du musée.   Mais en comparaison, nous avons le site du centre des musées nationaux, qui consacre une partie de son site à des informations adaptés aux personnes en situations d’handicap. Un site donc universellement adapté et accessible, qui correspond au travail de BrailleNet et leur souhait d’un web ouvert et surtout praticable à tous.